Les causes de l’homosexualité

Pour l’instant, aucune explication n’existe pour l’homosexualité. Comme nous en avons déjà fait mention, principalement depuis le début du 20e siècle, un grand nombre de spécialistes s’intéressent à la question. À ce jour, aucune conclusion définitive permettant d’expliquer l’homosexualité n’en est ressortie.
La plupart des théories explorant cette thématique ont tendance à être peu fiables, à cause, d’importants biais méthodologiques. Aussi, peu de ces théories explorent ou expliquent la bisexualité.
L’homosexualité est-elle innée ou acquise ? Cette question fait l’objet de vifs débats entre scientifiques et psychanalystes et anime encore certains forums de la communauté homosexuelle.

La thèse la plus influente


Des chercheurs de l’Université de Liège pensent avoir tranché la question. L’homosexualité serait génétique et ne pourrait donc en aucun cas relever d’un choix ou d’une déviance psychologique, affirme le chercheur Jacques Balthazart à l’occasion de la parution de son livre Biologie de l’homosexualité. On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être.
« Une partie des facteurs de l’homosexualité est génétique, c’est la partie que l’on connaît le moins bien », a-t-il expliqué. « On a beaucoup plus de données sur la partie hormonale de ces facteurs. Il y a enfin une partie immunologique, une réaction immunitaire développée par la mère contre l’embryon de sexe mâle » qui affecterait les préférences sexuelles, soutient-il.
La thèse du caractère biologique de l’homosexualité n’est pas nouvelle. Elle a d’abord été élaborée aux Etats-Unis avant d’être exportée en Europe. Au terme d’une vaste étude, le professeur Jacques Balthazart synthétise dans cet ouvrage qui se veut grand public l’état actuel des recherches et de ses propres conclusions pour affirmer que la thèse de l’homosexualité innée est scientifiquement la plus plausible.

Le point de vue du Vatican

Cependant, le Vatican ne l’entend pas de cette oreille et voici le témoignage d’un cardinal.
« On ne naît pas homosexuel, mais on le devient. Pour différentes raisons, des questions d’éducation, parce qu’on n’a pas développé sa propre identité au cours de l’adolescence », a ainsi affirmé en décembre le cardinal Javier Lozano Barragan, ancien ministre de la Santé du pape.
Les théories actuelles penchent plutôt en faveur du caractère inné et finalement les seules à croire que l’homosexualité est un choix sont plutôt sur une ligne réactionnaire voire rétrograde qui se servent en même temps de cet argument pour défendre l’idée d’une vision d’une société décadente et de la perte des valeurs associées à celle-ci, et pour eux cette supposée décadence explique notamment la perte de vitesse du modèle de la famille traditionnelle, au profit de comportements juges ‘’déviants’’.

Gender Studies un mouvement qui prend de l’ampleur.

Enfin l’inverse on trouve une vision idéologico-scientifique, le mouvement des gender studies qui elle remet en cause l’idée même de genre et donc l’idée même de sexualité normative, revendiquant même une fluidité du genre et non un état statique .Le mouvement du gender studies revendique également de nouvelles orientations et de des nouvelles appellations dont notamment le statut de pansexuel, refusant l’idée même d’homosexualité trop restrictive au genre selon eux et ils refusent également même la notion de bisexualité car elle exclut de fait les transgenre en transition.

Génétique et risque eugéniste

 

Certaines personnes pensent que se pencher sur l’origine de l’homosexualité « pourrait même devenir défavorable ». Car quoi qu’en pensent les militants LGBT, trouver une origine génétique, par exemple, à la sexualité ne calmerait pas les ardeurs des antis. Pour la bonne raison que la génétique permettrait, selon eux, de « dépister » les homosexuels avant la naissance.
Lord Jakobovits, premier rabbin du Royaume-Uni, l’exprimait par exemple en déclarant qu’il ne voyait « aucune objection morale à utiliser l’ingénierie génétique pour limiter ces tendances » si les parents le souhaitaient.
Le débat n’est pas prêt d’être clos et la controverse risque d’être vive envers les différents mouvements de penser, tellement la question divise.
On sait désormais que les avis divergent mais néanmoins on en est pas plus avancé. Même si l’on retiendra qu’aujourd’hui la théorie dominante est la théorie de l’inné et non pas celle de la théorie de l’influence culturelle favorisant l’émergence de l’homosexualité.